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L'expérience crypto du Salvador : un échec retentissant
Depuis 2019, le président salvadorien Nayib Bukele a mené une politique audacieuse en adoptant le Bitcoin comme monnaie légale en 2021. Cependant, cette initiative a plongé le pays dans une instabilité économique et financière. Malgré des promesses ambitieuses, telles que la création d'une "ville Bitcoin" et l'utilisation de l'énergie géothermique pour le minage, les résultats ont été décevants. En 2022, seulement 5 % des paiements d'impôts étaient effectués en Bitcoin, et une enquête a révélé que seulement un cinquième des entreprises acceptaient cette cryptomonnaie.
Face à ces échecs, le Salvador a obtenu un prêt de 1,4 milliard de dollars du FMI en février 2024, marquant la fin de son expérience Bitcoin. Les autorités ont également réduit leur projet crypto, notamment en supprimant la possibilité de payer les impôts en Bitcoin. Le coût total de cette politique, estimé à 375 millions de dollars, dépasse largement les bénéfices réalisés. Aujourd'hui, le Bitcoin reste un actif de réserve, mais son rôle en tant que monnaie légale est terminé.
« L'obsession pour la cryptomonnaie n'a guère contribué à atténuer les difficultés économiques du Salvador. » - Challenges
| Année | Déficit budgétaire (% du PIB) | Utilisation du Bitcoin pour les impôts |
|---|---|---|
| 2020 | 10% | 5% |
| 2024 | 2-3% | Non applicable |
Résumé : L'expérience Bitcoin du Salvador a coûté cher au pays, avec des résultats économiques et sociaux limités. Le prêt du FMI marque un retour à des politiques plus conventionnelles.
Les cryptomonnaies en 2025 : incertitudes et opportunités
Alors que le Bitcoin oscille autour de 80 000 $, le marché des cryptomonnaies traverse une période d'incertitude. En cinq semaines, 6,4 milliards de dollars ont été retirés des produits d'investissement liés aux cryptos. Ethereum (ETH) a chuté sous les 2 000 $, tandis que le Binance Coin (BNB) montre une certaine résilience, atteignant une résistance à 640 $. Si cette résistance est franchie, un nouvel ATH au-delà de 790 $ pourrait être envisagé.
Par ailleurs, d'autres tokens comme OKB et KCS montrent des signes de reprise. OKB a rebondi de 40 % depuis son dernier creux, atteignant une résistance à 54 $. Cependant, le KCS de Kucoin pourrait chuter davantage si le support à 10,5 $ n'est pas maintenu. Les analystes restent prudents, soulignant que la dynamique du marché dépendra fortement des décisions de la Fed concernant les taux d'intérêt.
- Bitcoin : fluctue autour de 80 000 $
- Ethereum : sous la barre des 2 000 $
- BNB : potentiel ATH à 790 $
- OKB : hausse de 40 % depuis son dernier creux
Résumé : Les cryptomonnaies font face à des défis macroéconomiques, mais certains tokens comme le BNB et l'OKB montrent des signes de résilience.
La Corée du Nord : un acteur majeur du Bitcoin
La Corée du Nord est devenue l'un des plus grands détenteurs de Bitcoin au monde, surpassant des pays comme le Salvador. Cette position est principalement due aux activités de cybercriminalité menées par le groupe Lazarus, responsable du plus grand hack de l'histoire des cryptomonnaies. En février 2025, ce groupe a volé 1,4 milliard de dollars sur la plateforme Bybit, renforçant ainsi les actifs en Bitcoin du régime nord-coréen.
Les États-Unis, qui détiennent 198 109 BTC, et le Royaume-Uni, avec 61 245 BTC, prennent des mesures pour contrer ces menaces. Cependant, environ 50 % du financement des programmes balistiques nord-coréens provient de ces cyberattaques. Les cryptomonnaies deviennent ainsi un levier stratégique pour contourner les sanctions économiques internationales.
« Les cryptomonnaies constituent un levier stratégique permettant à Pyongyang de contourner les sanctions économiques internationales. » - Cryptoast
Résumé : La Corée du Nord utilise les cryptomonnaies comme outil stratégique, suscitant des inquiétudes internationales face à la montée de la cybercriminalité.
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