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De bitcoin à « token » : le glossaire des cryptomonnaies
L’univers des cryptomonnaies, apparu il y a moins de 20 ans, se distingue par un vocabulaire spécifique et parfois déroutant. Selon Le Monde.fr, le bitcoin, première cryptomonnaie, a été créé en 2008 et lancé en 2009. Son concepteur, connu sous le pseudonyme Satoshi Nakamoto, reste anonyme à ce jour. Le bitcoin repose sur la technologie blockchain, qui fonctionne comme un grand cahier numérique public, où chaque transaction est inscrite de manière indélébile et transparente, tout en préservant l’anonymat des utilisateurs.
La blockchain, base de la plupart des cryptomonnaies, est distribuée sur des dizaines de milliers d’ordinateurs, rendant toute falsification impossible. Les cryptomonnaies, ou cryptoactifs, sont des instruments financiers immatériels créés par des groupes privés, servant à la spéculation ou aux échanges, sans passer par les banques traditionnelles. Leur valeur fluctue en fonction de l’offre et de la demande, et les plus connues sont le bitcoin et l’ethereum, bien qu’il en existe des milliers.
| Année de création du Bitcoin | 2008 (création), 2009 (lancement) |
|---|---|
| Technologie clé | Blockchain |
| Caractéristique principale | Décentralisation, anonymat, transparence |
- Le bitcoin est la première cryptomonnaie, créée par Satoshi Nakamoto.
- La blockchain garantit la sécurité et la transparence des transactions.
- Les cryptomonnaies sont décentralisées et leur valeur dépend du marché.
« On peut ainsi savoir qu’une transaction de 3,2 bitcoins a été envoyée de l’adresse 1A2b3C à 4F5g6H, à telle date et telle heure et dans quel bloc elle est enregistrée. Personne ne peut effacer ni modifier ce qui a été écrit. »
Résumé : Le bitcoin, lancé en 2009, a introduit la blockchain, une technologie qui assure la sécurité et la transparence des transactions, tout en respectant l’anonymat. Les cryptomonnaies sont des actifs décentralisés dont la valeur fluctue selon l’offre et la demande (Source : Le Monde.fr).
Or, bitcoin : pourquoi ce qui est rare est cher
Dans un éditorial de Les Echos, l’attrait des investisseurs pour l’or est expliqué par sa rareté. Selon l’Institut d’études géologiques des États-Unis, il resterait 64 000 tonnes d’or à extraire de la Terre, ce qui représente dix-huit années de production supplémentaire. Depuis le début de l’histoire humaine, seulement 217 000 tonnes d’or ont été extraites, soit l’équivalent d’un cube d’environ 22 mètres de côté, selon le World Gold Council.
Cette rareté explique la valeur élevée de l’or, un principe que l’on retrouve également dans le bitcoin, dont l’offre est limitée par son protocole. Les investisseurs sont attirés par ces actifs rares, car ils sont perçus comme des réserves de valeur fiables, surtout en période d’incertitude économique.
| Or restant à extraire | 64 000 tonnes |
|---|---|
| Or extrait à ce jour | 217 000 tonnes |
| Cube d’or extrait | 22 mètres de côté |
- L’or et le bitcoin partagent la caractéristique de la rareté.
- La rareté est un facteur clé de la valorisation de ces actifs.
Résumé : L’or, avec seulement 64 000 tonnes restant à extraire et 217 000 tonnes déjà extraites, est un exemple de la valeur que la rareté confère à un actif, un principe également appliqué au bitcoin (Source : Les Echos).
Le Bitcoin survivra-t-il à l’informatique quantique ?
Selon Forbes France, début 2024, environ 500 millions de personnes détiennent des bitcoins ou d’autres cryptomonnaies dans le monde, soit une hausse de 34 % en un an. La majorité de ces détenteurs se trouvent en Asie et en Amérique du Nord. Le bitcoin repose sur des systèmes cryptographiques comme l’ECDSA et les signatures Schnorr, qui garantissent la sécurité des transactions.
L’arrivée de l’informatique quantique représente une menace potentielle, car ces ordinateurs pourraient, à terme, briser les protections cryptographiques actuelles. En 2024, les ordinateurs quantiques les plus avancés atteignent environ 1 000 qubits, mais il en faudrait entre 10 et 300 millions de qubits tolérants aux pannes pour compromettre la sécurité du bitcoin. Les experts estiment que ce seuil ne sera pas atteint avant de nombreuses années, voire plusieurs décennies. Par ailleurs, la cryptographie post-quantique est déjà en développement, notamment sous l’impulsion du National Institute of Standards and Technology aux États-Unis.
| Détenteurs de cryptomonnaies (2024) | 500 millions |
|---|---|
| Augmentation annuelle | +34 % |
| Qubits nécessaires pour briser l’ECDSA | 10 à 300 millions |
| Qubits actuels (2024) | 1 000 |
- Le bitcoin est sécurisé par des algorithmes cryptographiques robustes.
- L’informatique quantique pourrait représenter une menace à long terme.
- Des solutions de cryptographie post-quantique sont déjà en cours de développement.
« Oui, la menace quantique est sérieuse. Mais les efforts pour y faire face — notamment via la cryptographie post-quantique — sont déjà bien engagés. Le Bitcoin n’est pas à l’abri, mais il est loin d’être sans défense. »
Résumé : L’informatique quantique pourrait menacer la sécurité du bitcoin, mais il faudrait des machines bien plus puissantes que celles existant aujourd’hui. La communauté anticipe déjà ce risque avec le développement de la cryptographie post-quantique (Source : Forbes France).
Bitcoin : une grande banque lance un produit de rendement BTC pour les institutionnels
Le gestionnaire d’actifs XBTO, en partenariat avec Arab Bank Switzerland, lance un nouveau produit de rendement Bitcoin destiné aux investisseurs institutionnels, selon Journal Du Coin. Ce produit applique la stratégie « diamond-hands » d’XBTO, qui consiste à vendre des options Bitcoin pour obtenir des primes, tout en accumulant des positions lors des baisses du marché.
Le fonds « diamond-hands » de XBTO, réglementé aux Bermudes, affiche un rendement annualisé de 5 % avec une volatilité relativement faible. Cette offre répond à une demande croissante des clients institutionnels pour des produits de rendement sur le bitcoin, permettant de profiter du marché des cryptomonnaies tout en gérant les risques.
| Rendement annualisé du fonds XBTO | 5 % |
|---|---|
| Stratégie | Vente d’options, accumulation lors des baisses |
| Partenaires | XBTO, Arab Bank Switzerland |
- Le produit vise les investisseurs institutionnels.
- La stratégie « diamond-hands » combine vente d’options et accumulation de positions.
- Le fonds est réglementé aux Bermudes et affiche une faible volatilité.
Résumé : XBTO et Arab Bank Switzerland lancent un produit de rendement Bitcoin pour institutionnels, basé sur la vente d’options et l’accumulation lors des baisses, avec un rendement annualisé de 5 % (Source : Journal Du Coin).
Crypto : Les baleines achètent en douce, les particuliers cèdent à la panique
Selon Cointribune, le marché du bitcoin connaît une divergence marquée entre les gros investisseurs (« baleines ») et les particuliers. Les gros transferts représentent désormais 89 % de l’activité on-chain, tandis que le nombre de portefeuilles détenant 10 bitcoins ou plus a augmenté de 231 en dix jours (+0,15 %). À l’inverse, les portefeuilles avec des soldes entre 0,001 et 10 bitcoins ont chuté de 37 465 sur la même période.
L’indice de peur et cupidité du bitcoin est passé de 70 à 54 en un mois, signalant une incertitude croissante. Malgré ce climat, le prix du bitcoin reste solide au-dessus de 100 000 dollars, avec un règlement moyen quotidien de 7,5 milliards de dollars. Sur Ethereum, les portefeuilles détenant entre 1 000 et 100 000 ETH ont ajouté 1,49 million d’ETH en un mois, soit une augmentation de 3,72 % de leurs avoirs, contrôlant désormais 26,98 % de l’offre totale.
| Part des gros transferts sur Bitcoin | 89 % |
|---|---|
| Augmentation des portefeuilles 10+ BTC (10 jours) | +231 |
| Baisse des petits portefeuilles BTC (10 jours) | -37 465 |
| Indice peur et cupidité (mois) | 70 → 54 |
| Règlement moyen quotidien Bitcoin | 7,5 milliards $ |
| ETH accumulés par les baleines (mois) | +1,49 million |
| Part de l’offre ETH contrôlée | 26,98 % |
- Les baleines accumulent, les petits investisseurs se retirent.
- L’activité on-chain est dominée par les gros transferts.
- Le marché pourrait se préparer à une nouvelle hausse si les schémas passés se confirment.
Résumé : Les gros investisseurs accumulent du bitcoin et de l’ethereum tandis que les particuliers se retirent, une situation qui a souvent précédé des reprises haussières sur le marché (Source : Cointribune).
4 milliards de dollars d’options Bitcoin et Ethereum expirent aujourd’hui
D’après BeinCrypto France, ce vendredi 20 juin, plus de 4,1 milliards de dollars en options Bitcoin (BTC) et Ethereum (ETH) arrivent à expiration, ce qui pourrait entraîner une volatilité accrue à court terme. Les options Bitcoin concernent 33 972 contrats, évalués à 3,5 milliards de dollars, tandis que les options Ethereum totalisent 224 509 contrats pour 565,13 millions de dollars.
Le ratio put-to-call pour le bitcoin est de 1,00, indiquant un sentiment neutre, tandis que celui de l’ethereum est de 0,69, reflétant une tendance haussière. Le prix de douleur maximale pour le bitcoin est de 105 000 dollars, et pour l’ethereum de 2 600 dollars. Les traders restent prudents en raison de l’incertitude liée à la politique de la Fed et aux risques géopolitiques, notamment au Moyen-Orient.
| Valeur totale des options expirant | 4,1 milliards $ |
|---|---|
| Options Bitcoin | 3,5 milliards $ (33 972 contrats) |
| Options Ethereum | 565,13 millions $ (224 509 contrats) |
| Ratio put-to-call BTC | 1,00 |
| Ratio put-to-call ETH | 0,69 |
| Prix de douleur maximale BTC | 105 000 $ |
| Prix de douleur maximale ETH | 2 600 $ |
- Expiration massive d’options, source potentielle de volatilité.
- Sentiment neutre sur le bitcoin, haussier sur l’ethereum.
- Les traders surveillent les risques géopolitiques et la politique monétaire.
Résumé : L’expiration de plus de 4,1 milliards de dollars d’options sur le bitcoin et l’ethereum ce 20 juin pourrait provoquer une volatilité à court terme, dans un contexte d’incertitude économique et géopolitique (Source : BeinCrypto France).
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