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Pourquoi l’extrême droite française s’intéresse au Bitcoin
Marine Le Pen, leader du Rassemblement National (RN), a récemment proposé d'utiliser l'énergie nucléaire française pour miner du Bitcoin. Lors d'une visite à l'EPR de Flamanville, elle a suggéré que le surplus d'énergie nucléaire pourrait être exploité pour valider des transactions Bitcoin, une activité qui pourrait générer des revenus significatifs. Actuellement, le Bitcoin se négocie à environ 77 000 dollars l'unité, ce qui pourrait financer des projets d'infrastructure tels que la maintenance des réacteurs nucléaires.
Cette proposition s'inscrit dans une tendance plus large où des figures politiques d'extrême droite, comme Sarah Knafo de Reconquête, défendent l'idée de constituer des réserves stratégiques de Bitcoin. Inspirée par les initiatives de Donald Trump aux États-Unis, cette stratégie vise à capitaliser sur la hausse potentielle du cours du Bitcoin. Cependant, cette approche est critiquée par des figures comme Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, qui considère le Bitcoin comme un actif volatil et non sécurisé.
"Pourquoi solliciterait-on de l’énergie afin de nourrir l’industrie crypto non productive, et qui n’a pas d’utilité sociale avérée ?" - Nastasia Hadjadji, auteure de "No Crypto".
En France, 10 % de la population détient des cryptoactifs, et près de la moitié des Français se disent prêts à en acquérir. Cette popularité croissante attire l'attention des partis politiques, notamment ceux de l'extrême droite, qui voient dans le Bitcoin un outil pour renforcer la souveraineté économique.
- Marine Le Pen propose d'utiliser l'énergie nucléaire pour miner du Bitcoin.
- Le Bitcoin est perçu comme un outil stratégique par certains partis politiques.
- 10 % des Français possèdent des cryptoactifs, attirant l'intérêt politique.
Le Bitcoin et les énergies renouvelables au Kenya
Au Kenya, le minage de Bitcoin contribue à absorber l'excès d'énergie renouvelable produit dans la vallée du Rift, une région riche en géothermie. Des entreprises comme Gridless utilisent cette énergie excédentaire pour alimenter leurs fermes de minage, stabilisant ainsi le réseau électrique local. Les ordinateurs de minage consomment l'énergie excédentaire et s'éteignent lorsque la demande des autres clients augmente.
Gridless, soutenue par Jack Dorsey, possède six mines virtuelles en Afrique, notamment au Kenya, au Malawi et en Zambie. En échange de l'énergie utilisée, les producteurs locaux reçoivent une partie des Bitcoins minés. Par exemple, une ferme de Gridless au Malawi a permis d'alimenter 500 foyers supplémentaires grâce à une minicentrale hydraulique.
Bien que cette initiative aide à optimiser l'utilisation des énergies renouvelables, elle est critiquée pour ne pas encourager le développement d'infrastructures de stockage à long terme.
- Le minage de Bitcoin au Kenya utilise l'excès d'énergie renouvelable.
- Gridless contribue à stabiliser le réseau électrique local.
- Les revenus du Bitcoin aident à développer l'accès à l'énergie dans des régions reculées.
New Hampshire : Une réserve d’État en Bitcoin
Le New Hampshire, un État du nord-est des États-Unis, a voté en faveur de la création d'une réserve d'État en Bitcoin. Le projet de loi HB302, approuvé par la Chambre des représentants avec 192 voix pour et 179 contre, permettrait d'investir jusqu'à 5 % des fonds publics dans des actifs numériques ou des métaux précieux. Avec une trésorerie de 3,6 milliards de dollars, cela représente un potentiel d'investissement de 181 millions de dollars.
Le député Keith Ammon, à l'origine de ce projet, souhaite diversifier les investissements de l'État pour réduire sa dépendance au dollar américain. Le Bitcoin, avec une capitalisation boursière supérieure à 500 milliards de dollars, est le principal actif numérique envisagé. Ce projet doit encore être approuvé par le Sénat local.
- Le New Hampshire envisage d'investir 5 % de ses fonds publics en Bitcoin.
- Le projet de loi HB302 a été approuvé par la Chambre des représentants.
- Le Bitcoin est perçu comme une alternative au dollar américain.
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