Bitcoin : des réserves stratégiques aux transports publics, une adoption en mutation

    16.04.2025 94 fois lu 4 Commentaires

    Le pari risqué de Donald Trump : une réserve stratégique de bitcoins

    En mars 2025, Donald Trump a signé un décret exécutif visant à établir une réserve stratégique de bitcoins aux États-Unis. Cette initiative, qualifiée de « Fort Knox numérique », repose sur les bitcoins saisis par le gouvernement dans des affaires de cybercriminalité, comme les 50 676 bitcoins confisqués en novembre 2021. L'objectif est de positionner le bitcoin comme un actif de réserve, à l'instar de l'or, et de permettre à la Réserve fédérale d'utiliser ces cryptomonnaies pour des prêts ou des interventions sur le marché des changes.

    Malgré cette ambition, la Réserve fédérale est légalement interdite de détenir du bitcoin, ce qui soulève des défis juridiques et institutionnels. Le président de la Fed, Jerome Powell, a déclaré : « Nous n’avons pas le droit de détenir du bitcoin [… et] nous ne cherchons pas à modifier la loi. » Cette initiative suscite également des inquiétudes concernant la volatilité du bitcoin, qui pourrait compromettre la stabilité financière.

    « Nous n’avons pas le droit de détenir du bitcoin [… et] nous ne cherchons pas à modifier la loi. » - Jerome Powell, président de la Réserve fédérale

    Résumé : Donald Trump a lancé une initiative audacieuse pour intégrer le bitcoin dans les réserves stratégiques des États-Unis, mais des obstacles juridiques et des préoccupations sur la volatilité freinent sa mise en œuvre.

    Bitcoin dans les transactions immobilières et les transports à Toulouse

    En 2025, Toulouse est devenue la première ville européenne à accepter les paiements en cryptomonnaie pour les transports publics. L'opérateur Tisséo a annoncé cette innovation le 17 mars, marquant une étape importante dans l'adoption des cryptomonnaies. Par ailleurs, une transaction immobilière notable a eu lieu près de Toulouse, où un terrain d'une valeur de 150 000 euros a été acheté en bitcoins, convertis ensuite en euros via un prestataire de services sur actifs numériques (PSAN).

    Malgré ces avancées, l'utilisation des cryptomonnaies reste marginale, représentant seulement 2 % des transactions chez les commerçants équipés. Les notaires, souvent réticents, soulignent que les ventes immobilières doivent être effectuées en monnaie légale, bien que des solutions d'échange soient possibles.

    Résumé : Toulouse innove avec l'acceptation des bitcoins dans les transports et les transactions immobilières, mais des défis réglementaires limitent encore leur adoption généralisée.

    Adam Back et la vision institutionnelle du bitcoin

    Adam Back, cryptographe et pionnier du bitcoin, soutient l'initiative de Donald Trump de créer une réserve stratégique de bitcoins. Lors de la Paris Blockchain Week, il a souligné que les gouvernements et entreprises qui ignorent les changements technologiques risquent de perdre en influence. En tant que PDG de Blockstream, il finance des entreprises qui intègrent le bitcoin dans leur trésorerie, contribuant ainsi à son institutionnalisation.

    Back reste un fervent défenseur du bitcoin, affirmant que son adoption est en accord avec le sens de l'histoire. Il met en garde contre les risques pour ceux qui ne s'adaptent pas à cette révolution monétaire.

    Résumé : Adam Back soutient l'intégration du bitcoin dans les réserves stratégiques et promeut son adoption institutionnelle comme une nécessité pour rester compétitif.

    Le Salvador : adoption contrastée du bitcoin

    Au Salvador, bien que 181 fournisseurs de services Bitcoin soient enregistrés, seulement 11 % d'entre eux sont réellement opérationnels, selon la Banque centrale salvadorienne. Cette situation reflète les défis rencontrés par le gouvernement dans sa stratégie d'adoption du bitcoin, notamment après un accord avec le FMI qui a réduit le rôle de l'État dans la gestion de cette cryptomonnaie.

    Malgré ces difficultés, le Salvador détient toujours des réserves importantes en bitcoin, estimées à 521 millions de dollars. Cependant, l'adoption reste limitée, avec seulement 20 entreprises proposant des services liés au bitcoin dans le pays.

    Résumé : L'adoption du bitcoin au Salvador est freinée par des défis réglementaires et une faible opérationnalité des entreprises enregistrées, bien que le pays conserve des réserves significatives.

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    Franchement, l'idée de Trump de créer une réserve stratégique de bitcoins me laisse un peu perplexe. Je comprends qu'il veuille positionner les États-Unis comme un leader sur le terrain des cryptos, mais est-ce vraiment réaliste avec tous ces obstacles juridiques ? Jerome Powell l'a clairement dit : la Fed n'a même pas le droit de détenir du bitcoin. Alors pourquoi initier ce projet si ça semble presque voué à l'échec sur le plan légal ? Ça fait un peu coup de com', non ?

    Et pour ce qui est de Toulouse, je trouve ça super innovant qu'ils acceptent les paiements en bitcoins pour les transports publics. C’est un modèle à suivre, mais clairement, on est encore loin d'une adoption massive. 2 % des transactions chez les commerçants ? On peut difficilement parler de succès. Puis, l'immobilier en crypto, c’est sympa sur le papier, mais c’est vrai que tant que la loi exige qu’on transforme tout en euros, ça reste une démarche compliquée et plutôt symbolique.

    Pour revenir au Salvador, il y a là une leçon importante à retenir. Ils se sont lancés un peu tête baissée dans une stratégie bitcoin, et maintenant on voit bien les limites : des fournisseurs non fonctionnels, une adoption locale qui traîne. Je me demande si ce genre d'initiative ne demande pas une mise en œuvre beaucoup plus prudente et progressive. Peut-être que des petites étapes comme ce qui se fait à Toulouse seraient plus efficaces ?

    En tout cas, le débat est loin d'être clos. D'un côté, il y a des pionniers comme Adam Back qui voient le bitcoin comme une révolution inévitable, et de l'autre, des réalités juridiques et économiques pas faciles à contourner. À mon avis, on est dans une espèce de flou où tout est possible… mais où rien n’est garanti.
    Franchement, ce que je trouve vraiment intéressant et qui n'a pas été beaucoup relevé ici, c'est toute la question de l'acceptation culturelle et sociale du bitcoin. On parle de régulations, de stratégies étatiques ou des annonces de figures comme Adam Back, mais au final, est-ce que les gens "normaux" s'approprient vraiment ces cryptos ? Des initiatives comme à Toulouse, c'est top sur le papier, mais si seulement 2 % des commerçants les utilisent vraiment, ça montre bien qu'il y a une fracture énorme.

    À mon avis, cette adoption limitée, ça tient pas seulement aux lois ou à la méfiance des notaires, mais aussi à toute une dimension psychologique. Combien de gens comprennent réellement comment fonctionne le bitcoin ? Et savoir qu'il existe, c'est pas pareil que d'être prêt à l'utiliser pour acheter son ticket de métro ou même une maison. Et puis, la volatilité du bitcoin, c’est un vrai frein… imaginez, vous achetez un terrain à 150 000€, mais le lendemain votre portefeuille chute de 20 %. Pas étonnant que la plupart se contentent de les reconvertir directement en euros.

    Pour ce qui est des États comme les USA et le Salvador qui veulent s’impliquer à grande échelle, c’est pareil : est-ce que ça parle vraiment à la majorité de leur population ? Au Salvador, par exemple, on voit bien les limites. Les fournisseurs de services bitcoin ne sont même pas tous fonctionnels, alors comment voulez-vous que l’adoption suive ? C’est bien beau d’annoncer des projets ambitieux, mais il faudrait commencer par s'assurer que les infrastructures et l’éducation suivent.

    Je pense qu’on a encore besoin d’une "pédagogie démocratique" autour du bitcoin, si on espère que ça devienne un jour une monnaie du quotidien pour tous – et pas juste un outil spéculatif ou un gadget financier. Mais bon, peut-être que je suis trop idéaliste ? Qu’en pensez-vous ?
    Moi je trouve ça fou que seulement 11 % des fournisseurs Bitcoin fonctionnent au Salvador, avec autant de pub sur leur adoption on pourrait croire qu'ils sont plus en avance.
    Je trouve bizarre que même avec les millions en bitcoins détenus par le Salvador, ils n'arrivent pas à mieux soutenir leurs services, c'est quoi le problème avec leur gestion ?

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